Excursion dans l’est de la Nouvelle-Calédonie

Comme vous le saviez peut-être, on a un peu modifié notre itinéraire et écourté notre séjour en Australie pour aller visiter la Nouvelle Calédonie et rendre visite à nos amis Olivier et Anne-Laure fraîchement arrivés sur l’île. Le camp de base est à Nouméa, dans la Vallée des Colons, mais le sujet d’aujourd’hui est notre excursion de 4 jours dans la « brousse » sur la côte est de l’île. Comme vous pouvez vous en douter, ça s’est beaucoup trop bien passé et on n’a malheureusement pas de galère à vous raconter…

Camping Moara, au calme

On a quitté Nouméa mercredi matin, cap au nord dans le Suzuki Jimny de nos amis extrêmement chargé (véritable coup de coeur pour ce bijou de technologie). On s’est calé entre la bouffe, la glacière, les tentes, les sacs de couchage, les appareils photos et le matériel de plongée et on a roulé jusqu’à Thio sur les routes calédoniennes. On est arrivé au camping de Moara en début d’après-midi et on a planté les tentes juste au bord de la plage, sous les cocotiers ! Le camping était environ désert et on avait l’impression d’être seul au monde sur notre petit coin de paradis. On a quand même réussi à s’éloigner pour revenir au village acheter l’indispensable à savoir du pain et du beurre (ce qu’il y a de meilleur). En sortant de l’épicerie, on rencontre un Kanak qui nous invite dans sa tribu pour rencontrer sa famille. Un peu timide mais curieux, on hésite puis finit par le suivre dans la tribu Penu où on fait la connaissance de son cousin, son frère, son père, son neveu…bref les familles ont l’air nombreuses et l’accueil est chaleureux. On passe ensuite la fin d’après-midi au camp de base à apprécier l’endroit, le calme et les derniers rayons de soleil sur la plage. Il nous faut aussi amasser du bois pour notre feu. D’ailleurs, les bourres de noix de coco (enveloppe autour de la noix elle-même) font un très bon petit bois pour le départ du feu. La soirée sous les étoiles est très agréable… Le soleil se lève tôt et nous attire hors de nos tentes pour profiter d’une magnifique matinée seuls sur la plage. Le paradis quoi!

Anne-Laure, souriante et déjà bronzée


Sa Tobze sur la plage du camping


This is Mambo Nº5!


Olivier s'est mis au Frisbee, normal!


Les tentes sont pas loin de l'eau..


Olbar en mode point d'interrogation :)


Sunrise on Moara

On prend la route vers 11h direction Poindimié. Il nous faut pour cela passer la fameuse « route à horaire » qui est une piste passant dans les montagnes trop étroite par endroit pour permettre aux voitures de se croiser; il y a donc des heures pour la faire du nord au sud et d’autres pour le sens contraire. Autant dire qu’il ne faut pas trop trainer pour éviter de se retrouver coincé ! Les petites routes après ce fameux tronçon sont très jolies et on traverse pas mal de petits bleds dont certains ont une réputation un peu houleuse (archi indépendantiste…). On passe aussi en plein dans les mines de Nickel, la richesse de la Nouvelle-Calédonie. On fait une pause au niveau de Bwa et de sa fameuse cascade. Là encore, les gens sont super accueillants et les paysages magnifiques. Un peu à l’image de la Corse, on alterne torrents de montagne et plages en très peu de temps : bien plaisant pour varier les eaux de baignade.

Panorama des mines de Nickel au nord de Thio


Route à horaire entre Thio et Poindimié


Cascade de Bwa


Et coucou !

On arrive finalement à Poindimié en fin d’après-midi. À noter aussi que la tradition dans l’est veut que les gens se saluent d’un geste discret de la main quand on se croise sur la route. On balbutie un peu au début mais on prend très vite le pli. On plante les tentes au gîte Mosasa, super spot sur la côte en face d’un îlot inhabité. Au menu ce soir là, patates au beurre dans la braise, chipos bien grillées et coulommiers aux fines herbes (fondu dans le feu). On se régale et là encore, les bruits de la mer à moins de 3 mètres nous bercent pour nous endormir.

Spot à barbecue à Poindimié : patates, rhum et l'îlot en arrière-plan

Debout à sept heures, comme d’habitude depuis notre arrivée ici, pour se rendre en kayak sur l’îlot en face. On débarque après une petit demi heure de traversée bien marrante sur une île déserte, eau turquoise et mini bosquet d’arbres tropicaux et de cocotiers. On explore cette terre vierge et on plonge avec nos masques et tubas pour admirer les coraux et les poissons multicolores. Quelques heures après, il est temps de rebrousser chemin et de rendre les embarcations. La marée étant désormais bien basse, il nous faut porter les bateaux sur le platier et le corail mort, entre les étoiles de mer et les petits crabes. On repart de Poindimié vers 15h pour rejoindre Hienghiène encore plus au nord sur la côte Est. On se pose au camping Babou pour un dernier dîner au barbec (tellement bon la veille, on se refait le même menu!) au bord de l’eau, pour changer !

Panorama de notre plage "privée" sur l'îlot


Kayakistes pros


L'eau est très tiède, le paysage pas ouf..


Seule au monde...


La "forêt" sur l'îlot


Pose "Club Med" sur l'îlot Tibarama


Îlot Tibarama


Poses "mannequin" sur Tibarama


Re-Menu patates/saucisses/coulommiers !

On va admirer la côte et les fameux rochers de Hienghiène dans la matinée (le rocher du billet de 500 Francs Pacifique ainsi que la Poule) puis on reprend la route vers Nouméa. On emprunte une autre transversale pour rejoindre l’ouest du « caillou » et on pique-nique à la plage de la Roche Percée à Bourail. Fin du périple samedi après-midi avec un restaurant bien mérité à Nouméa pour l’anniversaire d’Anne-Laure qui fêtait ses 25 ans avec nous ! Pas mal de routes, des paysages magnifiques, entre montagnes et lagons, et encore une fois des souvenirs supers.

Anne-Laure, mi-profil


Notre natte ou tapis de cartes


Devant la table d'orientation de Hienghiène


La "poule" de Hienghiène


Le "Bonhomme" de Bourail


Thomas rentre de la baignade à la Roche Percée

NB : Comme d’habitude, rendons à César ce qui appartient à César ! Certains clichés sont d’Olivier et Anne-Laure, de très bons photographes bien équipés. Une collaboration fructueuse pour cette île magnifique.

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12 Comments

  • Le 03.10.2011, à 10:26, stef a dit :

    Fucking basterd !!!!!

    • Le 03.10.2011, à 13:36, mouna a dit :

      :-))))))))

      • Le 03.10.2011, à 14:50, timerous a dit :

        ici aussi, on a très chaud et on se baigne encore,na

        • Le 03.10.2011, à 16:06, lily a dit :

          Eh ben, les cocos, plein les mirettes… vous n’avez pas trop été dérangés par les toutous, mode plutôt seuls au monde genre paradis !
          Nous, on a notre été indien qui se prolonge, hier 2 Octobre, baignade, un vrai régal !!! Gros bisous à tous.

          • Le 04.10.2011, à 18:27, Sistart a dit :

            Au calme…
            ça amène de la chaleur, car ici l’hiver s’en vient en ostie!

            • Le 08.10.2011, à 03:25, tobi_et_gunt a dit :

              Sister, prends pas froid et mets tes mouffles le temps que j’arrive!

            • Le 05.10.2011, à 11:47, Laguij a dit :

              les mans…
              tain dla balle cette eau et ces iles, ca pêche ou bien?

              sa guij

              • Le 08.10.2011, à 03:24, tobi_et_gunt a dit :

                On a mangé la pêche (une belle grosse loche…) mais pas pêché nous-mêmes. Mais Olbar est sur le point de devenir un pro de la chasse sous-marine, en concurrence avec les requins!

              • Le 05.10.2011, à 14:41, xavier a dit :

                Salut les Kanaks,

                Moi j’dis bof, les iles désertes au milieu des lagons à l’eau turquoise, c’est un peu surfait n’est il pas?

                Pour ce qui est du claquos, des saucisses et des patates, la confluence normando-bretonne offre des opportunités de premier ordre.

                Mais que diable allaient-ils faire dans ce kayak?

                Des bises jalouses.

                Xav

                • Le 06.10.2011, à 09:18, ido a dit :

                  mon cousin, je t’adore en mambo n°5, trop beau.
                  y a de quoi à être jaloux de ces belles plages, et de ces paysages paradisiaques, continuez encore à nous faire rêver.
                  en tout cas, enjoy!
                  biz aux globes-trotters

                  • Le 12.10.2011, à 16:54, Gaëlle a dit :

                    Qu’est-ce que ça veut dire : « route à horaire » ?
                    On ne peut pas l’utiliser avant ou après telle heure ?

                    • Le 13.10.2011, à 05:43, tobi_et_gunt a dit :

                      Tu vas dans un sens pendant les heures paires et dans l’autre les heures impaires. La nuit tu peux faire comme tu veux.

                    (Requis)
                    (Requis, et non publié)